Les Controverses sur la Génodique
Parmis les articles de presse qui remontent parfois à la surface lors des recherches sur internet sur la Génodique, certains véhiculent des informations profondément erronées.
Il s’agit ici d’apporter des éléments factuels et vérifiables, afin que chacun puisse se faire une opinion éclairée sur ce sujet fascinant qui attise parfois les passions au delà de la raison.
Dans cet article de Numérama en date du 15 novembre 2017, on trouve au delà du ton ouvertement moqueur un grand nombre d’erreurs, que les auteurs et l’équipe éditoriale n’ont pas souhaité corriger depuis toutes ces années et malgré les nombreuses sollicitations. Nous allons analyser ces erreurs ensemble.
Il est vrai que le début des essais de ce procédé sur des plantes remonte au début des années 1990, mais la société Genodics SAS n’a été fondée qu’en mai 2008. Pendant l’intervalle, de nombreux chercheurs indépendants ont accompagné Joël Sternheimer pour expérimenter ce procédé et ses effets. Le fait que ces travaux n’aient pas été publiés dans des revues ne veut pas dire qu’ils n’étaient pas scientifiques.
Après 30 ans d’expérimentations, Joël Sternheimer a décidé de faire connaître sa démarche en mettant à la disposition des chercheurs la majeure partie des notes et comptes rendus qu’il a rédigés depuis le début des années 1970.
Ses publications sont disponibles
sur Researchgate:
https://www.researchgate.net/profile/Joel-Sternheimer
sur le site officiel de l’universite de Princeton:
https://princeton.academia.edu/Jo%C3%ABlSternheimer
Il est très réducteur de parler uniquement de la croissance végétal. Nous accompagnons les plantes face aux stress environnementaux (froid, chaud, variations trop rapides de la température, sécheresse…) ou face à certains pathogènes (virus, bactéries ou champignons).
Nous avons également des applications sur le monde animal (lactation bovine, problèmes digestifs ches les jeunes porcs, virus chez les huitres…).
Chaque application nécessite l’identification des protéines clés du métabolisme correspondant, puis leur décodage sous forme de « protéodies » et la mise au point des protocoles de diffusion permettant d’obtenir les résultats souhaités.
Pedro Ferrandiz est Ingénieur Agronome avec une grande expérience dans l’industrie des céréales et du pain. Sur son profil LinkedIn, Pedro Ferrandiz mentionne ses années en tant qu’étudiant à l’Université Pierre et Marie Curie, qui lui ont permis d’obtenir son diplôme d’ingénieur agronome. Il ne dit pas y avoir enseigné.
Michel Duhamel a une expérience de 14 années de conseil en organisation chez Bossard Consultants (société rachetée par CapGemini-Consulting) puis plus de 20 années de conseil en management de l’innovation pour de nombreuses sociétés, avant de fonder avec Pedro Ferrandiz l’entreprise Genodics.
Les critiques sur ses centres d’intérêt privés sont des attaques personnelles visant à nuire à sa crédibilité, qu’il est inutile d’adresser d’avantage.
Catherine Lenne ne connaissait vraisemblablement pas les travaux de Joël Sternheimer, ni son prénom qui n’est pas Joseph…
Depuis le début des années 2000, les travaux de Joël Sternheimer étaient soutenus par un botaniste renommé, Jean-Marie Pelt, malheureusement décédé en 2015. Ce dernier à d’ailleur fait réaliser des expériences à la faculté de Metz afin de tester la validité de la méthode, expérience dont les résultats ont contribués à la validation du brevet.
Joël Sternheimer n’a pas “échoué” dans le système académique. Après une demande d’entrée au CNRS, et suite à l’optention de son doctorat, il a préféré répondre à l’invitation de l’Université de Princeton (USA) pour y poursuivre ses études et ses recherches avec les plus grands spécialistes de physique quantique de l’époque.
Sa demande d’entrée au CNRS était alors devenue sans objet, ce qu’a noté le directeur général du CNRS dans le courrier qu’il lui a adressé le 6 juin 1966. Plus tard, c’est J. Robert Oppenheimer, directeur de l’Institute for Advanced Study à Princeton, qui a conseillé à Joël Sternheimer, pour avoir davantage de liberté dans sa recherche, de devenir indépendant en trouvant un moyen de se financer lui-même. Sa courte carrière de chanteur à succès, sous le nom d’Evariste, lui a permis cette indépendance.
Il a ensuite repris ses recherches avec une très grande liberté d’esprit. L’ensemble de sa démarche de chercheur indépendant est explicitée dans le mémorandum qu’il a adressé à l’Académie des sciences le 9 septembre 1999.
Le fait que les premières publications de Joël Sternheimer en physique théorique soient passées inaperçues ne veut pas dire qu’elles ont été déconsidérées. Louis DeBrolie lui-même, prix nobel et père de la physique quantique, a présenté les travaux de Joël Sternheimer à l’Académie de Science de Paris en 1964.
Du point de vue de Joël Sterhneimer, les applications potentielles de ses travaux sur la santé humaine nécessitant une protection, il a choisi la voie du brevet. A l’époque, cela était incompatible avec la publication des travaux (qui s’oppose à la délivrance de brevet).
Depuis, des travaux ont été publiés en biologie et en agriculture et les recherches sur ce sujet extraordinaire continuent aujourd’hui.
En conclusion de cette analyse, il apparait clairement que cet article à charge n’a pas pour vocation d’informer le public sur les principes de la Génodique, ni de produire des critiques réelles et utiles sur la méthode, son créateur ou sur l’entreprise.
Le manque de sérieux que l’on retrouve tout du long à travers l’empilement d’erreurs plus ou moins grossières, plus ou moins volontaires, ne permet pas de se contruire une opinion sur le sujet.
Nous invitons tout débat et toute critique utile sur notre approche, car l’équipe de Génodique, tout comme Joël Sternheimer tout au long de sa vie, a pour objectif sincère d’explorer les possibilités de cette approche afin d’apporter des solutions nouvelles au plus grand nombre.
L’équipe Genodics